Poésie : la relation à l'autre

Saint-John Perse sur le net

C H A N S O N

Mon cheval arrêté sous l'arbre plein de tourterelles, je siffle un sifflement si pur, qu'il n'est promesses à leurs rives que tiennent tous ces fleuves. (Feuilles vivantes au matin sont à l'image de la gloire)...

Et ce n'est point qu'un homme ne soit triste, mais se levant avant le jour et se tenant avec prudence dans le commerce d'un vieil arbre, appuyé du menton à la dernière étoile, il voit au fond du ciel de grandes choses pures qui tournent au plaisir.

Mon cheval arrêté sous l'arbre qui roucoule, je siffle un sifflement plus pur... Et paix à ceux, s'ils vont mourir, qui n'ont point vu ce jour. Mais de mon frère le poète, on a eu des nouvelles. Il a écrit encore une chose très douce. Et quelques-uns en eurent connaissance.- Saint-John Perse, Chanson.- Œuvre poétique, Gallimard, 1967, p. 161.

Saint-John Perse Berceuse.- Œuvre poétique, Gallimard, 1967, p. 113.

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Saint-John Perse est-il toujours moderne en 2007 ?

Loïc Céry.- Saint-John Perse ou les énigmes d'une modernité.- In actes du colloque "Modernité de Saint-John Perse ?", 1998. Lire ici.